La galerie Enlace Art In Progress , située à Serra de Daró, se transforme jusqu'en mars en un espace de dialogue entre l'art et la nature avec l'exposition « Respect ». Organisée par Mariana Costessich et Toni Álvarez de Arana , cette exposition vous invite à explorer les éléments primordiaux de la vie - la terre, l'eau, l'air et le feu - à travers divers matériaux et formes d'expression, mais unis par une vision engagée dans la préservation de la planète.
Les œuvres d' Assomption Mateu , Claudi Casanovas , Hiroshi Kitamura et Griet Baeyens tissent une histoire où peinture, sculpture et tapisserie se combinent pour transmettre un message commun : l'urgence de protéger notre environnement et de reconnaître l'interdépendance de tout ce qui nous entoure. Chaque artiste apporte une perspective unique sur les quatre éléments, qui agissent non seulement comme protagonistes, mais aussi comme fil conducteur d'une réflexion profonde sur la responsabilité partagée envers notre monde.
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Le feu est incarné dans les peintures d' Assomption Mateu , qui représentent les cicatrices d'un paysage dévasté par le feu. Ses œuvres deviennent une métaphore de la destruction et, en même temps, de la régénération et de l'espoir. L'air, quant à lui, s'exprime dans les sculptures en bois de Hiroshi Kitamura. La terre occupe une place centrale dans les œuvres de Claudi Casanovas , qui présente des pièces céramiques de grand format, témoignage du lien profond avec le territoire et la mémoire géologique. Enfin, l'eau inspire les créations de Griet Baeyens qui, avec la même proposition qui représentait la Belgique à la dernière Biennale de Venise, enrichie de nouveaux éléments, combine la tradition textile avec un message d'avertissement puissant sur la crise des océans.
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Bien que les éléments semblent initialement indépendants, une lecture plus approfondie de l'exposition, soulignée par les commissaires Costessich et Álvarez de Arana, révèle leur interconnexion : les céramiques contiennent également du feu, la peinture évoque l'eau, la tapisserie capte l'air et le bois des sculptures ne peut pas être détaché de la terre.
Avec ce regard poétique, « Respect » nous incite à réfléchir sur l'essentiel : l'interdépendance intrinsèque entre l'art et la nature, ainsi que l'impérieuse nécessité de repenser notre rapport à la planète, dont nous faisons à la fois partie et dépendants.
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