Matt Mullican : le signe est le cercle

Matt Mullican (Santa Mónica, 1951) explore, à travers les symboles, la systématisation, la structure et l'ordre de sa vision du monde depuis plus de cinquante ans. Désormais, l'exposition « The Sign is the Circle », une proposition collaborative entre la galerie ProjecteSD , à Barcelone, et 1MiraMadrid , vous invite à explorer sa vision multiforme de l'univers.

Cette double exposition est constituée de deux parties indépendantes mais indissociables, comme le décrit Álvaro de los Ángeles dans le texte accompagnant l'exposition. ProjecteSD accueille la sixième exposition personnelle de Mullican dans cet espace, consolidant une relation construite au fil des décennies. Parmi les pièces exposées, qui vont des premiers dessins de l'artiste dans les années 70 à la série « Things Change in Heaven », émerge une ligne narrative qui met en valeur à la fois l'évolution personnelle de Mullican et la collaboration avec la galerie.

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Le cercle, plus qu'une figure géométrique, devient une métaphore dans l'univers de Mullican. C'est un élément caractéristique de son œuvre et se présente comme un pont symbolique qui relie les dimensions terrestres à l'immatériel. Dans des pièces comme « Untitled (Heaven) », le cercle rouge peint à l'intérieur d'un autre noir acquiert une force symbolique. Grâce à cet élément, Mullican parvient à briser les barrières du langage écrit et explore le pouvoir des pictogrammes pour relier des significations universelles. Cette approche, héritée en partie des postulats du Pop Art, lui permet de montrer une perspective transcendante sans tomber dans le mysticisme religieux.

Le fait qu'il s'agisse d'un projet partagé entre deux galeries renforce l'idée d'un discours unique et fragmenté, où chaque espace apporte une perspective différente sur la vision de Mullican. À Barcelone, son travail se situe comme une chronologie qui traverse ses presque cinquante ans de carrière, tandis qu'à Madrid, ce récit est élargi avec d'autres pièces et réflexions.

L'exposition sera ouverte au public jusqu'au 18 janvier et permettra d'observer de plus près l'œuvre de Mullican, qui continue de définir sa propre existence et, en même temps, de décrypter la complexité du monde à travers ses signes.

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