« Lo que fue no es pero es » : l'obsolescence des structures

Le passage du temps et l'influence de l'action humaine sur la désintégration des structures contemporaines sont le point de départ de « Lo que fue no es pero es ». L'exposition nous invite à réfléchir sur la décadence et la transformation des structures qui nous entourent, qu'elles soient physiques ou conceptuelles. En mettant un accent particulier sur la métaphore du cycle de vie du Penicillium - un champignon qui, bien qu'ayant donné naissance à la pénicilline, substance clé de la médecine du XXe siècle, est aujourd'hui presque tombé en désuétude -, l'exposition explore les limites de la modernité, le la capacité humaine d’adaptation et l’inévitable obsolescence de ce qui était autrefois considéré comme essentiel.

Cette première exposition du projet Laberinto Studio aura lieu à CUARTO, un espace d'art de l'Hospitalet de Llobregat. Pendant trois jours, du 26 au 28 septembre 2024, l'exposition rassemble les créations de trois artistes : Linus Bonduelle, Gonzalo Guzmán et Bruno Ollé, qui avec leurs œuvres de peinture, sculpture, installation et son ouvrent un dialogue sur notre société et les systèmes qui le gouvernent. À travers ces disciplines, les artistes mettent en lumière les opportunités de changement et de régénération, remettant en question les structures qui, comme la pénicilline, sont devenues obsolètes au fil du temps.

L'exposition bénéficie également de la collaboration particulière du microbiologiste Dra. Julia Sánchez, qui apporte une perspective scientifique avec une représentation des quatre générations de pénicilline. A travers cette vision, l'exposition établit un parallèle entre l'efficacité, ou le manque d'efficacité, de cette substance et notre capacité à faire face aux défis contemporains.

« Lo que fue no es pero es » nous invite à observer notre réalité actuelle avec un regard critique. Les questions qu’elle soulève sont profondes : peut-on réellement améliorer les structures héritées ou sommes-nous plongés dans un processus irréversible de dégradation ? À l’heure de changements constants, l’exposition est l’occasion de réfléchir aux limites de nos progrès et aux nouvelles formes de résilience que nous pourrions développer.

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