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Des expositions

« Exilés » : les femmes en exil

Fins al 3 de setembre

« Exilés » : les femmes en exil

Femmes en exil : l'exposition Exilés met en lumière la lutte et la trajectoire de vie de celles qui ont dû fuir pour des raisons politiques et idéologiques.

Le musée de l'exil et la recherche centrée sur les femmes en exil

Comme on le sait, le travail du Musée de l'Exil depuis sa création s'est attaché à rendre présente la mémoire de ceux qui, dans des situations de guerre et/ou de conflit d'après-guerre, se sont sentis obligés de fuir leurs racines pour survivre. Les exilés issus de la guerre civile espagnole (1936-1939) sont au centre des recherches du MUME, avec l'intention de mettre au jour leur combat, tout en retraçant les liens avec le passé, avec notre histoire, parvenant ainsi à nous comprendre un peu plus, en évitant oubli. Pour cette raison, sa nouvelle exposition « Exiles » s'attache à montrer le double bannissement que les femmes en exil ont dû vivre, non seulement à cause de la situation politique du pays, mais aussi à cause de leur statut de femme.

L'empreinte de l'exil de 1939 sur la société avec une attention particulière aux femmes en exil

L'exil de 1939, résultat du triomphe de Franco, a impliqué près d'un demi-million de personnes et a laissé une marque claire sur notre société. Certains des exilés ne sont revenus qu'à l'arrivée de la transition espagnole (1975-1978), avec l'instauration de la démocratie ; d'autres ne sont jamais revenus des pays où ils ont émigré. Des pays comme la France, l'Union soviétique, d'autres pays européens et certains pays américains comme l'Argentine et le Mexique ont été les centres d'accueil du flux migratoire, car ils les ont accueillis et leur ont offert le statut d'exil, qui dans de nombreux cas était un situation plus propice que celle qu'ils auraient trouvée dans l'Espagne d'après-guerre, afin de pouvoir continuer à mener à bien leur travail intellectuel, culturel ou artistique. La guerre a secoué de nombreuses vies et conduit à de nombreux chemins tronqués. Tout le monde n'a pas choisi l'exil. Ceux qui sont restés ont subi des représailles ou ont opté pour le silence. Ceux qui ont choisi de fuir ont vécu l'exil de diverses manières. Comme une nouvelle opportunité, comme une torture, alors que pour d'autres c'était la fin. Mais cela a certainement laissé une marque sur chaque personne qui l'a vécu dans sa propre chair. « Peut-on récupérer ces identités qui ont pris le chemin de l'exil, souvent à la hâte pour survivre ?

L'exposition « Exilés » et le focus sur les femmes exilées

L'exposition Exiles, organisée par Teresa Fèrriz Roure, se concentre sur le cas des femmes en exil, qui ont dû emprunter ce chemin en raison de leur position politique et idéologique. Des femmes aux rôles sociaux et familiaux de nature diverse qui ont vu leur trajectoire de vie modifiée. Il faut souligner que dans de nombreux cas, et contrairement à l'exil vécu par le secteur masculin, beaucoup de femmes ont dû abandonner leur carrière professionnelle et accepter de travailler dans des métiers sans rapport avec leur sphère professionnelle. Commencer une nouvelle vie dans un nouveau pays partait toujours d'une position d'infériorité, situation encore plus aggravée dans le cas des femmes. Certes, loin de se taire, leur combat idéologique devient latent et bat, un combat au service de l'histoire. Leur donner la parole est donc aussi une forme de lutte contre l'oubli. Car faire survivre ses identités, c'est aussi faire survivre sa propre culture.

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